Haute tension, spectres - Hachette, 1985
États-Unis, langue anglaise, traduction langue française.
Égarer un jouet, pour un enfant, c'est une chose assez courante. Quand il s'agit de son jouet favori, cela frôle souvent le drame. Mais quand cela se passe dans la bourgade où habitent Jenny et son petit ami Simon, cela touche rapidement à l'horreur absolue. C'est d'ailleurs ce qu'appréhende le plus Jenny : que sa petite sœur Andréa perde son doudou. Car elle sait ce qui se passe ensuite : les enfants dont les jouets se sont volatilisés disparaissent à leurs tours, pour être retrouvés dans les bois quelques jours plus tard en possession d'un jouet en bois, apathiques et parfaitement amnésiques...
Les bois... cet endroit sinistre où se trouve la cabane délabré des Hurch, couple mystérieux qui traumatisa Jenny dans sa plus tendre enfance. Cette cabane où règne une atmosphère étrange, malsaine, pesante, révélera bientôt une effroyable vérité ! D'autant que le plus terrible restera à découvrir, quand le responsable de la disparition des enfants, et surtout le lourd secret qu'il porte en lui, menacera Andréa, Jenny ainsi que Simon. Heureusement qu'ils peuvent compter sur les connaissances ésotériques et le soutient de monsieur Conway, professeur de physique et passionné d'irrationnel...
Quand j’ai pris la décision il y
a quelque temps de relire le plus possible des titres de cette collection
« haute tension / spectres », je dois avouer que j’ai vite été
envahi par une forte appréhension.
Sincèrement, pourquoi, alors que
les montagnes hallucinantes formées par les piles de livres regorgent de
merveilles, voire de chefs-d’œuvre, pourquoi perdre de ce si précieux temps avec
ça ?
Certes, et je l’explique dans
l’article ici, il y a cette nostalgie implacable, et le bon souvenir laissé par
la lecture de ces livres quand j’étais plus jeune. Mais cela n’explique pas
tout, pourquoi ne pas relire des Oui-Oui, tant que j’y suis ?
Bref, autant vous dire que
j’étais emprunt d’une certaine culpabilité durant la lecture des dix premières
pages. J’avais ce sentiment de faire un truc pas bien, de commettre une bêtise
du genre « piquer la confiture et la manger avec les doigts », ou
« fumer une clope en cachette », un acte un peu débile, donc, mais
poussé par une curiosité étrange, et une gourmandise certaine. Un peu une
madeleine de Proust, aussi, en quelque sorte.
Mais j’avais envie de relever ce
défis un peu foufou que je m’étais lancé, et avais donc pris au hasard ce
livre, Cercle infernal, parce qu’il fallait bien que je commence par quelque
chose… Et je ne pouvais pas choisir en fonction de la couverture, que je trouve particulièrement... datée, comme la quasi totalité des couvertures de cette
collection !
Je me trouvais donc en train de
lire cette histoire, et il a bien fallu que je me rende à l’évidence : je
faisais face à un récit captivant, une intrigue bien ficelée, servit par une
écriture (traduction, je le rappelle), agréable. Oh, certes, il y a bien
quelques passages un peu écrits légèrement, des tournures parfois un peu
simplistes. Il y a aussi des situations tarabiscotées, telle cette scène où
l’un des protagonistes, ignorant absolument tout de l’ésotérisme, se voit en
train de tracer un cercle et y positionner cinq bougies à équidistance pour se
protéger des esprits ! Ceci étant, vu ce qui va lui arriver, il aurait dû
réviser ses Grand et Petit Albert avant de venir taquiner les fantômes, qui
plus est sur leur propre terrain. Mais je me dis que j’ai lu bien pire, écrit
parfois par des auteurs de réputation bien plus grande ! Car je pense que,
pétris par des a priori exacerbés, j’ai cherché la petite bête, et n’ai trouvé
que peu de choses négatives au bout du compte.
Alors de cette première relecture des livres qui ont bercés ma jeunesse, je ressors plutôt réjouis. Ce qui, je ne le cache pas, va grandement motiver l'ouverture du prochain titre !
A propos de l'auteure : après de longues heures de recherches sur le net, je n'ai pas grande chose à dire de plus qu'elle semble n'avoir écrit que deux titres. Attirance (Fatal Attraction) en 1982, dans la même collection, et Cercle infernal (vicious Circle) en 1983. Je vais faire d'autres recherches, dont je partagerai les résultats ici, si jamais j'en ai.
Alors de cette première relecture des livres qui ont bercés ma jeunesse, je ressors plutôt réjouis. Ce qui, je ne le cache pas, va grandement motiver l'ouverture du prochain titre !
A propos de l'auteure : après de longues heures de recherches sur le net, je n'ai pas grande chose à dire de plus qu'elle semble n'avoir écrit que deux titres. Attirance (Fatal Attraction) en 1982, dans la même collection, et Cercle infernal (vicious Circle) en 1983. Je vais faire d'autres recherches, dont je partagerai les résultats ici, si jamais j'en ai.
Bonus, voici la couverture originale, glanée sur le net, qui en dit bien plus sur le contenu du livre que la couverture française... :
Quatrième de couverture :
En apercevant la misérable cabane au milieu des bois, Jenny sentit ses jambes se dérober. Simon la tira fermement par le bras.
" Quel endroit sinistre ! dit-elle en frissonnant. Je t'en supplie, allons-nous-en !
— Trop tard pour reculer. Il faut à tout prix élucider ces mystérieuses disparitions d'enfants".
Pour
cela, Jenny et Simon allaient devoir affronter de redoutables forces
obscures, et le prix à payer risquait d'être fort élevé...
Cercle infernal, par Imogen Howe
Hachette, collection Haute tension - spectres N° 210
Traduction de Luce Beaugency
Titre original : Vicious Circle, collection Twilight : where darknees begins #13
Illustration couverture : Richard Martens
Hachette, collection Haute tension - spectres N° 210
Traduction de Luce Beaugency
Titre original : Vicious Circle, collection Twilight : where darknees begins #13
Illustration couverture : Richard Martens
Octobre 1985. 160 pages
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