vendredi 18 décembre 2020

Attirance, par Imogen Howe

Haute Tension, collection Spectres - Hachette

Etats-Unis, langue anglaise, traduction en langue française.


Depuis quelques jours, Janet souffre d'horribles migraines. Et ça n'est pas à cause de n'importe quoi qu'elle a ses migraines, hein : c'est parce qu'elle est en train d'être possédée par la super jolie jeune fille qui essaye de lui piquer son copain ! Bon, en même temps, si son copain est irrésistiblement attiré par elle, c'est pas à cause de ses hormones de mâle en rut, c'est parce qu'il est lui aussi envoûté. De toute façon, tout le monde est envoûté autour de la jolie rivale.
Et si Janet est la seule à avoir des migraines, c'est parce que c'est la seule à lui résister...

Bon, sérieusement, amis lecteurs, amies lectrices... vous seriez en droit de croire que je me moque encore un peu en lisant ce qui précède, et penser que ce livre n'est qu'une énième perte de temps de lecture... pourtant, ce bouquin est sacrément bon ! Oui, oui : enfin un bon Haute Tension bien foutu, bien écrit, avec une bonne intrigue, une méchante vraiment méchante et des gentils fantômes vraiment utiles.
Sincèrement, j'ai complètement oublié que j'étais dans une de ces lectures que je me suis imposées il y a quelques temps, tellement j'ai pris plaisir à tourner les pages. Et ça n'est pas rien, quand on sait mes déceptions passées concernant les derniers ouvrages de cette série... Du coup, comme j'avais énormément apprécié Cercle infernal - écrit par la même auteure - j'ai choisi une relative tranquillité, pour ne pas dire une valeur sûre, en retournant vers elle. Et j'ai bien fait.
Je regrette d'autant plus que cette auteure n'ait pas écrit plus de romans pour cette collection, ça m'aurait permis quelques bulles d'air entre deux John Sinclair...
Il y a juste un truc que j'ai trouvé débile  - SPOIL - La méchante n'aime pas les plantes, alors quel est le moyen le plus efficace pour s'en débarrasser à la fin ? Hum ? Et bien je vous le donne en mille ... : une tisane (si, si, je vous jure : une tisane ) - FIN DU SPOIL -
Voilà, je suis tellement satisfait par cette lecture que je vais vite me replonger dans un autre Haute Tension, que je prendrais cette fois-ci au hasard...


À propos de l'auteure : après de nouvelles recherches sur le net,  je n'ai toujours pas grand chose à dire de plus sur Imogen Howe... Elle semble n'avoir que peu écrit, et c'est bien dommage. En France, on ne trouve que les deux romans publiés dans la collection Haute Tension : Attirance (Fatal Attraction) en 1982 et Cercle infernal (Vicious Circle) en 1983. 

On y va pour la jolie petite couverture originale...


Quatrième de couverture :

Au moment où Janet s'engageait dans l'escalier, elle crut entendre un bruit de pas. Elle s'immobilisa en retenant son souffle, le corps tendu par la peur.
Les lames du parquet grincèrent à nouveau puis un sifflement lugubre s'éleva dans la pénombre.
"C'est mon imagination qui me joue des tours", se dit-elle.
Janet ne pouvait se douter qu'elle était la proie d'une créature maléfique, revenue parmi les vivants pour achever une tâche sinistre ordonnée du fond des temps.

Attirance, par Imogen Howe
Hachette, collection haute tension – spectres N° 203
Traduction de Philippe Rouard
Titre original: Fatal Attraction, collection Twilight: Where Darkness Begins #4
Illustration de couverture : Richard Martens
Avril 1985. 156 pages
ISBN : 9782010095825


Attirance est ma onzième chronique pour la collection "Haute Tension" .
Lire aussi : "Cercle infernal", "La chambre aux maléfices", "le salon de l'épouvante", "Menaces", "Sommeil de mort","Vampires en pire", "La terreur des Tongs", "Les fantômes du marais", "Le trésor des druides", "Roses rouge sang"



vendredi 11 décembre 2020

Jusqu'au sixième cercle, par Adam Saint-Moore

Fleuve noir, Spécial Police - 1966

France, langue française.


Virgil Dromanescu, dit "Droma", est un jeune hongrois qui s'est expatrié aux USA pour fuir la présence des Russes dans sa ville de Budapest. Du haut de ses presque deux mètres et de ses 27 ans, il connait déjà beaucoup de choses de la vie. Les cuites, les bagarres, les nuits passées en prison. Il va de petits boulots en petits boulots, erre de villes en villes, sans autre but que celui de survivre.
Ce soir là, alors qu'il s’arrête aux abords d'une station service, il est pris en stop dans une voiture puissante conduite par une blonde et élégante cinquantenaire. Magda Dawson, riche héritière de Clive F. Preston, magna du pétrole, l'embauche comme jardinier et homme à tout faire dans sa grande propriété.
Droma y travaillera en compagnie de Jonathan, maître d'hôtel rigide et taciturne, Mme Medwin, cuisinière qui se prend d'affection pour le colosse hongrois et Dave, chauffeur qui voit sa présence d'un œil suspect.
Il y côtoie de plus le jeune époux de madame, ancien acteur de pub et figurant de cinéma, et une jeune fille rousse magnifique, Diana, demi-sœur de sa patronne.
Bien entendu, c'est avec un regard extérieur qu'il devient témoin des motivations, ambitions, tromperies et autres spécificités humaine propre à ce genre de communauté gravitant autour d'une richesse importante, se laissant vivre entre deux tontes de pelouses et quelques tailles de rosiers.
Jusqu'au jour ou madame est retrouvée morte...

C'est la deuxième fois que je m'écarte de mes nombreuses PàL (Piles à Lire pour ceux qui aurait loupé un épisode), pour m'orienter contre toute attente et tout à fait par hasard vers un Spécial Police de chez Fleuve Noir. J'en ai quelques uns, glanés au hasard d'un de ces vides-greniers, principaux fournisseurs en pépites policières émanant du lit de ce fameux cour d'eau sombre. Au hasard, même si c'est le regard qui a choisi pour moi, attiré une fois de plus par l'illustration de Michel Gourdon. Pourquoi diable cette femme blonde s'en prend-elle à ces pauvres roses ? Et bien la réponse, je l'ai trouvé dans l'histoire. Et je vous rassure, il ne s'agit pas ici d'une simple enquête sur une blonde rosaceicide.
En fait, ce livre se partage en deux parties bien distinctes et de longueurs quasi identiques. La première, introduction des personnages et du lieux, intrigue(s), puis découverte du corps, qui marque la transition vers la deuxième partie, l’enquête. La première partie, c'est l'histoire de ce jeune Hongrois expatrié à qui on offre un emploi pépère, le gite, le couvert et qui devient le coupable idéal de ce qui s'avère être un meurtre crapuleux. Et c'est lors de la deuxième partie que l'inspecteur Higgins, qui refuse la trop évidente simplicité du crime, va tout faire pour découvrir la vérité en extirpant les secrets et les alibis de chacun, afin de faire la lumière sur cette affaire qui est loin, très loin d'être un simple assassinat. Car il en est ainsi dans la littérature : quoi de plus machiavélique qu'une femme trompée qui veut se venger ? L'inspecteur le sait bien, quand il site cet adage : "Quand une femme méchante rencontre la jalousie, alors même les démons se cachent dans les enfers, jusqu'au sixième cercle"...
Un bon bouquin donc, lu avec grand plaisir.

Adam Saint-Moore (qui a un chouette de prénom, je trouve) est le pseudonyme (ah, zut !) de Jacques Douyau, né en octobre 1925 ou 1926 selon les sources. Son père et son grand-père avaient certes un pied dans la littérature, mais lui, c'est les deux pieds qu'il met dans le Fleuve Noir, d'abord dans la collection Espionnage (avec son héros Face d'Ange pour pas loin de 93 épisodes) mais aussi la collection Spécial Police pour 56 volumes. Outre 9 titres dans un tout autre genre qu'offre la collection Anticipation, il signe aussi un hommage à J.H. Rosny Ainé avec la fiction préhistorique La Marche au soleil. Ce pilier des éditions Fleuve Noir obtient la palme d'or du roman d'espionnage en 1964.
(Outre la page Wikipedia de l'auteur, je me suis inspiré de cette page du blog des Lectures de l'oncle Paul pour rédiger cette petite bio).

Jusqu'au sixième cercle, par Adam Saint-Moore
Fleuve Noir, collection Spécial Police N°548
Illustration couverture : Michel Gourdon
4éme trimestre 1966. 218 pages
ISBN : néant

Jusqu'au sixième cercle est ma deuxième chronique pour la collection « Spécial Police » de Fleuve Noir.
Lire aussi : Plainte contre X

 

dimanche 6 décembre 2020

Roses rouge sang, par Sarah Armstrong

Haute Tension, collection Spectres - Hachette

Etats-Unis, langue anglaise, traduction en langue française.

Alors qu'elle vient d’emménager dans une nouvelle ville, après avoir bougé au grès des multiples mutations de son père, Kate a un peu de mal à s'intégrer. Un jour, elle déniche chez un brocanteur un vieux miroir qui la fascine et décide de l'acheter, éveillant ainsi la rivalité d'une de ses camarades de classe qui, elle aussi, était attirée par l'antique objet. Mais peut-être n'est-ce pas les jeunes filles qui le choisissent, mais bien le miroir qui choisit sa nouvelle propriétaire pour mieux la... posséder. Ainsi après de nombreux cauchemars et des colères incontrôlables qui éveillent en elle des envies de meurtres, Kate se retrouve soudain débarrassée du miroir et, de ce fait, de l'envoutement.
Pour elle débute alors une mission : sauver de la malédiction la nouvelle propriétaire...

Sorti de l'effroyable Le trésor des duides, j'avais envie de renouer avec un bon Haute Tension. Ce livre Roses rouge sang, outre son titre plus qu'attirant (pour pas dire presque fascinant) jouit auprès des rares lecteurs croisés sur la toile d'une réputation pas trop mauvaise (une lectrice de ce blog l'a même mentionné dans un commentaire sur la page dédiée à la collection). Succès auprès des lecteurs, sans doute, et donc certainement en tête des ventes dans cette collection, comme il fait partie des rares titres réédités par Hachette, dans la sous collection Hit Parade.
Ben... j'ai été déçu. Je ne m’attendais pas à lire un truc époustouflant au suspens insoutenable. Je ne m'attendais pas non plus à découvrir de hautes envolées littéraires. Mais j'attendais au moins une bonne intrigue, une bonne idée, un style agréable... et je n'ai pas eu tout ça. C'est loin d'être super bien écrit, c'est plein de points d'exclamation et c'est vraiment basique de chez basique au niveau possession, cauchemars et tout le tintouin. On a plein de verbiages inutiles qui remplissent parfois plusieurs pages (remplissage élémentaire pour tenir le cahier des charges, quand on a une idée si maigre qu'elle supporterait le format nouvelle et non court roman). Et puis à aucun moment on ne croit à ce qui se passe. Les héroïnes sont insignifiantes, n'ont aucune personnalité jusqu'à - SPOIL - la jeune sorcière elle même, dont on se demande bien ce qu'elle est venue foutre dans ce miroir, et qui se fait avoir d'une manière vraiment stupide - FINI, LE SPOIL - Bref, j'ai lu ce livre sans plaisir. Et c'est bien dommage, car je sais que, même si l'idée est éculée et exploitée dans maints ouvrages (la possession d'objet est quelque chose qui peut, bien maitrisée, mener à de magnifiques histoires), c'est ici bâclé et, finalement, sans intérêt.
Mais je vais persister, car j'ai déjà eu de bonnes surprises avec certains titres de cette collection. Et je sais, je sens, que le prochain sera le bon ! En vrai : il le faut.
Heureusement que ça se lit vite et puis, finalement, c'était loin d'être aussi chiant qu'un annuaire ou, pire, qu'un John Sinclair !
Au suivant...


Sarah Armstrong n'a pas sortit énormément de livres, juste une poignée. Il est cependant amusant de découvrir, alors que je fais quelques recherches sur elle pour agrémenter cette chronique, que son dernier roman The Wolves of Leninsky Park est sorti il n'y a qu'un peu plus d'un an (février 2019 pour être précis). Cela me fait donc penser qu'elle a délaissé la littérature pour ados au profit de romans adultes...

C'est devenue une coutume ici, à chaque livre Haute Tension sa couverture originale...



Quatrième de couverture :
Kate se réveilla en sursaut au milieu de la nuit. C'était la seconde fois qu'un horrible cauchemar la terrifiait à ce point.
"Que m'arrive-t-il ? se demanda-t-elle effrayée. J'ai l'impression de plus être moi-même."
Kate ne croyait pas si bien dire. Depuis le jour où elle avait fait l'acquisition de ce vieux miroir, elle vivait, sans le savoir, sous l'emprise d'une créature démoniaque qui prenait peu à peu possession de son âme.

Roses rouge sang, par Sarah Armstrong
Hachette, collection haute tension – spectres N° 205
Traduction de Jackie Landreaux
Titre original: Blood red roses, collection Twilight: Where Darkness Begins #8
Illustration de couverture : Jean-Jacques Vincent
Juin 1986. 153 pages
ISBN : 9782010108792


Roses rouge sang est ma dixième chronique pour la collection "Haute Tension" .
Lire aussi : "Cercle infernal", "La chambre aux maléfices", "le salon de l'épouvante", "Menaces", "Sommeil de mort","Vampires en pire", "La terreur des Tongs", "Les fantômes du marais", "Le trésor des druides"




lundi 30 novembre 2020

Plainte contre X, par Roger Faller

Fleuve noir, Spécial Police - 1963

France, langue française.

Au Château, domaine viticole familiale du Bordelais, la mère vient de mourir d'une tumeur au cerveau.
Sa fille Marie-Claire descend de Paris, elle qui a coupé les ponts depuis plus de deux ans avec sa famille, afin d'assister aux obsèques. Elle revient surtout au pays pour retrouver le domaine de son enfance.
À peine arrivée à la gare, elle apprend de la bouche même de son père, taciturne grand buveur et ancien médecin, que sa mère n'est pas décédée naturellement, mais des suites d'une surdose de morphine qu'elle s'est injectée volontairement.
Marie-Claire, qui espère imposer son retour à la gestion de la propriété viticole, va alors s’informer des rapports que chacun entretenait avec la défunte.
De secrets familiaux cachés aux révélations d’ambitions perdues, elle se retrouve bientôt à avoir des doutes quant à la véracité du suicide.
Surtout depuis cet appel anonyme reçu par les autorités locales dénonçant un meurtre…

Ce livre est une véritable machine à suspens parfaitement huilée.
Du tout début – l’arrivée de l’héroïne à la gare de sa ville natale où son père lui révèle le suicide de sa mère – jusqu’aux derniers mots qui achèvent la dernière page, chaque action, chaque fin de chapitre, chaque rebondissement laisse la marque ardente du désir de continuer, d’avancer la lecture encore et encore.
C’est formidable comme ces polars, souvent reclassés (avec cet air dédaigneux plus qu’injustifié) de sous culture, souvent désignés (avec cet air supérieur emprunt de dégoût) de littérature de seconde zone, ou encore qualifiés péjorativement (avec cet air moqueur et orgueilleux des prétentieux pseudo connaisseurs des vraies valeurs littéraires) de populaire ou de gare, il est formidable donc que ce genre de livre si méprisé soit à ce point à même d’entretenir un tel intérêt sur toute sa longueur, entraînant son lecteur à bout de souffle jusqu’à son dénouement plus que décoiffant. Prouesse d’une grande maîtrise du genre et je dis miam et je dis encore !

Roger Faller est l'un des très nombreux pseudonymes de Roger Ménanteau, nom de plume utilisé pour ses non moins nombreux romans publiés dans la collection Spécial Police des éditions Fleuve Noir. Il est né le 22 novembre 1918 et semble avoir pris sa retraite littéraire aux alentours de 1985.

Plainte contre X, par Roger Faller
Fleuve Noir, collection Spécial Police N°379
Illustration couverture : Michel Gourdon
4éme trimestre 1963. 222 pages
ISBN : néant

Plainte contre X est ma première chronique pour la collection « Spécial Police » de Fleuve Noir.

dimanche 29 novembre 2020

Le trésor des druides, par Jason Dark

Haute Tension, collection Spectres John Sinclair - Hachette

Allemagne, langue allemande, traduction en langue française.


Alors qu'il est en train de manger sa salade dans un restaurant, l'échauffement inhabituel de la croix qu'il porte sur sa poitrine alerte John Sinclair d'un danger imminent. C'est le réveil de la magie des druides, dont il connaît si peu de choses.
Les hommes gris, gardiens d'Aibon, n'allaient pas tarder à bientôt lui fondre dessus, avant même qu'il ne prenne connaissance de cette mission qu'ils lui interdisaient d'accepter (Confus ? Normale !).

Comme notre héros s'est (encore une fois) fait kidnapper, c'est Pang Lim, son acolyte et co-équipier, qui se retrouve seul à mener une double enquête : expliquer le mystère du trésor des druides et... retrouver John Sinclair !

Je suis masochiste. Et oui, je ne le répéterai jamais assez : ma-so-chiste !
La lecture de Vampires en pire et de La terreur des tongs aurait dû me suffire, mais non, j'en reprend une dose. Car il en est ainsi du cerveau débile de votre humble serviteur, l'expérience, même la pire, ne lui suffit pas pour lui faire garder (ou à défaut retrouver) raison.
Ainsi donc, à peine revenu d'Emmaüs (grand pourvoyeur de livres devant l'éternel) avec en main ce nouveau bouquin que je n'avais pas encore dans la collec', me voici plongé dans l'histoire extraordinaire de ces druides qui brillent - vu que ce sont des fantômes - qui protègent le trésor d'une druidesse enterrée vivante avec le trésor, parce qu'elle a été punie.
Même que dans cet épisode, John Sinclair (qui est encore celui qui n'en fout pas une et à qui il arrive un tas de merdes que c'est pas possible pour un seul homme qu'il arrive autant de merdes) se retrouve mort. Mais pas que, vu qu'il traverse les limbes afin de pouvoir ressusciter et réapparaitre... de la tombe de la druidesse punie/enterrée vivante et pas contente.
Alors, bon, c'est moins pire que les deux précédents. Mais en fait, si. C'est le même déballage de grands n'importe quoi, d'aberrations et d'inepties qui nous mène à taton aux fils des pages incertaines, jusqu'à atteindre la dernière dans un grand souffle de soulagement.
Dès le début c'est un florilège... exemples : l'une des portes me heurta dans le dos, me faisant reculer de quelques pas. Ou bien encore le nom de ce grand industriel anglais, Aaron Steel, qui fait commerce de l'acier (pour les non-anglophones, acier se dit steel en anglais).
Il faut admettre que quelques passages sont presque beaux (mais n’exagérons rien tout de même, hein !), comme: Cette obscurité absolue devenait une prison contre laquelle je ne pouvais rien tenter.
Je dois avouer que j'ai tenu bon d'une seule traite, ne fermant qu'une fois le livre pour aller aux toilettes (et avec le recul, je me dis que j'aurais très bien pu l'emmener avec moi à ce moment là, ça n'aurait pas changer grand chose à ma perception de l'histoire).
À bien y penser, ma tête devait sûrement ressembler à celles de la couverture tout le long de la lecture...
Voilà, je peux faire une croix devant ce titre sur la liste des Haute Tension. Pour le prochain, je vais m'attaquer à Roses rouge sang qui, parait-il, est un des meilleurs de la collection, histoire de lire une bonne histoire. Je pense que ça devient urgent...
Au suivant...

Jason Dark, pseudo obscur de l'écrivain allemand Helmut Rellergerd, est le créateur de John Sinclair, chasseur de spectres. Sa série comptant aujourd'hui plus de 1800 titres, est adaptée en version audio et connait une carrière internationale incroyable. Une petite visite sur ce site germanique vous fera comprendre l’ampleur de cette série mythique.

Bonus habituel, la couverture originale allemande , avec son joli petit squelette vert !

Quatrième de couverture :
Le visage de l'inconnu demeurait impassible. Aucune lueur ne brillait dans son regard.
J'avais en face de moi un des redoutables Hommes en Gris ! Il ouvrit lentement la main. Quelque chose de vert brillait entre ses doigts. Une pierre... Une pierre druidique !
Je fus aussitôt projeté dans un tourbillon d'une violence inouie. La voix de l'Homme en Gris résonna au loin :
« Celui qui cherche à s'emparer du Trésor des druides doit mourir ! »

Le trésor des druides, par Jason Dark
Hachette, collection Haute Tension – Chasseur de Spectres N° 226
Traduction de Jeanne-Marie Gaillard-Paquet
Titre original: Der Druiden-Schatz
Illustration de couverture : Jean-Jacques Vincent
Novembre 1986. 153 pages
ISBN : 9782010115806



Le trésor des druides est ma neuvième chronique pour la collection "Haute Tension" .
Lire aussi : "Cercle infernal", "La chambre aux maléfices", "le salon de l'épouvante", "Menaces", "Sommeil de mort","Vampires en pire", "La terreur des Tongs", "Les fantômes du marais"